Alexis est un radin pathologique, il a horreur de dépenser un euro, la seule idée de le faire le rend littéralement malade. Un jour, un ami qui lui devait de l'argent est sur le point de se suicider. Alexis le sauve juste à temps, dans l'espoir de récupérer sa dette, et l'héberge. Une jeune femme qui a vu la scène, le prend pour un héros et tombe amoureuse de lui. Alexis n'est pas un héros et il va devoir cacher son gros défaut à cette femme.
D’un côté, c’est une mauvaise période pour naître avare : dans ce monde où l’avoir et le paraître priment sur l’être ; où l’on est jugé sur sa capacité à surconsommer, les radins comme Michèle Beaulieu vivent un supplice.
De l’autre, la baisse du pouvoir d’achat et les menaces écologiques font des avares des consommateurs avisés. Ils ont tous les alibis possibles pour donner libre cours à leur vice : attention la planète ! Attention la hausse des prix ! Bref, le radin est devenu tendance. Il a même des sites sur Internettel que « radin.com ».
Pour l’avare, quel que soit son milieu, tout se joue au quotidien : au travail certes, mais surtout à la maison. En famille. Là où les sentiments s’expriment parfois à travers l’argent. Et où l’argent peut finir par pourrir les sentiments.
Cette histoire sera donc celle de deux sœurs : la cigale et la fourmi. L’une flambe, l’autre serre les fesses et le porte-monnaie. L’une inonde son entourage d’amour et d’argent, l’autre ment, dissimule, ratiocine, accumule en secret…